Communauté  Catholique  de  l’ACKERLAND
(Hurtigheim,  Ittenheim, Handschuheim, Furdenheim,  Quatzenheim)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Communauté Catholique de l’Ackerland

rassemble les chrétiens de confession catholique

qui vivent dans les cinq villages qui composent,

depuis le premier janvier 2000,

la Communauté de Communes de l’Ackerland.

La communauté catholique de l’Ackerland
a le statut d’annexe de la paroisse Saints Pierre et Paul
de DOSSENHEIM – KOCHERSBERG

Pour connaître les personnes-relais dans les différents villages,  vous pouvez cliquer ici :
http://lpdk.free.fr/informations/docs/informations04.htm

 

 

 

 

 

 

Lors du recensement effectué en 1999, 
4 346 personnes vivaient dans la Communauté de communes de l’Ackerland :

1 909  à ITTENHEIM,

1 008  à FURDENHEIM,

   710  à QUATZENHEIM,

   450  à HURTIGHEIM,

                269  à HANDSCHUHEIM.


Depuis 1999, le nombre d’habitants a évolué
(augmentation de 10 % à ITTENHEIM, …)

 

 

 

 

 

 

 

Ces cinq villages constituent un ensemble sociologique

marqué par la nature et par l’histoire :

 

par la nature :

les terres de l’Ackerland sont très fertiles.
Il est dit qu’elles sont les plus fertiles d’Europe …

 

par l’histoire :

comme cela est indiqué  plus bas,  

en application du principe cujus regio, ejus religio, 

les habitants de ces villages,  gardant la religion chrétienne,

deviennent protestants   en  1530.

 

 

 

 

 

 

 

Ceci explique que la seule église de chacun de ces villages,

initialement chrétienne catholique,  est devenue au XVIème siècle 

une église chrétienne de confession protestante.

 

Jusque vers les années 1970, 

il n’y avait pas,  ou très peu   d’habitants de confession catholique.

 

 

 

 

 

 

 

A partir des années 1970,
l’arrivée des nouveaux habitants, en très grande majorité catholiques,  

a permis l’expansion démographique de certains de ces villages,

et en a profondément modifié la sociologie religieuse.

 

Force est de constater que, dans les classes des écoles primaires,

le nombre des enfants de confession catholique

est aujourd’hui voisin de celui des enfants de confession protestante,

quand il n’est pas supérieur.

 

Au vu du nombre de ‘’courrier paroissial’’  distribués, et acceptés,

il peut être sincèrement considéré  que le nombre des personnes

de religion chrétienne et de confession catholique
qui vivent dans la Communauté de Communes de l’Ackerland
est d’environ 1 500.

 

 

 

 

 

 

 

Des chrétiens de confession catholique 
qui ne disposent en propre d’aucun lieu de culte, de lieu de réunion,
de prêtre, …

 

Des chrétiens qui se sont organisés 
pour assumer ensemble les missions d’une communauté chrétienne
au sein d’une ‘’équipe-relais d’animation pastorale’’,

Accompagnés par un prêtre de la Communauté de Paroisses.

 

 

 

 

 

 

 

Des chrétiens de confession catholique

qui, avec leurs sœurs et frères chrétiens de confession protestante,
vivent un œcuménisme au quotidien,
expérience de fraternité dans laquelle les différences sont reconnues,
respectées, et vécues comme un enrichissement.

 

C’est dans ce cadre qu’à ITTENHEIM,
un ‘’contrat d’hospitalité’’ a été signé en 1990 avec le Conseil Presbytéral.
Aux termes de ce contrat,
les chrétiens de confession catholique peuvent  utiliser l’église du village
pour la célébration des eucharisties dominicales et des sacrements,
sous réserve, bien évidemment,
d’une coordination en ce qui concerne les horaires d’utilisation, 
et de la participation financière aux frais de fonctionnement de l’église
pour leur quote-part.

 

 

 

 

 

 

 

Depuis septembre 2002,  la Communauté Catholique de l’Ackerland  
est rattachée à la Communauté de Paroisses ‘’Les portes du Kochersberg’’. Elle en constitue l’un des trois secteurs.

 

La Communauté Catholique de l’Ackerland’’ est devenue,
sur le plan ‘’administratif’’, depuis le premier janvier 2004,
‘’annexe’’ de la paroisse de DOSSENHEIM – KOCHERSBERG.

C’est compte-tenu de ce statut
que les dispositions du droit local d’Alsace-Moselle
s’appliquent à la Communauté Catholique de l’Ackerland.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’ histoire  d’ ITTENHEIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les informations ci-dessous sont extraites de l’ouvrage intitulé

« ITTENHEIM –HANDSCHUHEIM,  deux clochers, une âme »,

publié en novembre 1986, par les éditions COPRUR à STRASBOURG

 

 

 

 

 

 

 

 

En   357 après Jésus-Christ,  la bataille du Kochersberg

 

En   355, l’empereur romain Constance,
fils et successeur de l’empereur Constantin le Grand,
  qui a donné la liberté
et la paix à l’Eglise après deux siècles de sanglantes persécutions,

nomme Julien, dit Julien l’Apostat,  César, c’est-à-dire gouverneur de la Gaule,
pour combattre les Germains Alamans.


En   357,  une armée d’Alamans, sous le commandement de Chnodomar,
se rassemble sur le Rhin, face à Argentorate (Strasbourg).
Ils franchissent le fleuve.
César Julien, qui était à l’affût à Tres Tabernae (Saverne),
s’élance avec son armée.
Après sept heures de marches sous la chaleur accablante,
l’armée de César Julien,  composée de 13 000 hommes, 
Romains, Gaulois, Bataves et  Belges,                        
atteint les dernières collines du Kochersberg avant Strasbourg.

A la hauteur de l’ancienne décharge municipale d’Ittenheim,
située à quelques centaines de mètres à l’ouest du carrefour de la Musau
(croisement de la RN 4 et de la D 228),

les Alamans, pourtant supérieurs en nombre, sont mis en déroute,
après une rude bataille au cours de laquelle 7 000 hommes sont tués.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au Moyen – Âge 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 742  :    le village  d’ITTENHEIM  est  cité  pour  la  première  fois,
sous le nom d’EUDINHAINE, dans le manuscrit ‘’Traditiones Wizenburgenses’’,
car le monastère de Wissembourg possédait des terres à Ittenheim dès 742.


Mais, à cette époque, le village d’Ittenheim appartenait à l’abbaye bénédictine
de HONAU
(en face de la Wantzenau) fondée au début du VIIIème siècle
par des moines irlandais sur une île du Rhin.

 

De cette époque, il reste la trace de l’existence d’une ancienne chapelle,
aujourd’hui disparue,
qui était située à l’est du village, à l’endroit appelé ‘’Uf d’r Kapell’’,
situé à l’extrémité est de l’actuelle ‘’rue de la chapelle’’,
au nord de l’actuel cimetière.

 

 

 

 

 

 

 

En     884,   le nom d’EUDINHAINE  se transforme en HIUDINHEIM

 

 

 

 

 

 

 

En   1039, on trouve dans un acte notarié :
‘’un particulier d’IUTENHEIM
fait don de ses terres à la fondation Saint-Pierre-Le-Jeune’’.

 

 

 

 

 

 

 

Le XIIème siècle …

 

 

 

 

 

 

 

En 1104,  l’abbaye de HONAU, propriétaire du ban d’IUTENHEIM, 
est transformée en un chapitre de chanoines.
L’abbé du monastère est remplacé par un prévôt.

 

 

 

 

 

 

 

Une cuve baptismale romane datée de ce début du XIIème siècle
a été découverte dans le cimetière qui occupait jadis
les côtés Nord et Sud de l’église actuelle. 


Cette cuve baptismale a été donnée par la commune d’Ittenheim
au musée de l’œuvre Notre-Dame à Strasbourg,
où elle a été transportée le 8 septembre 1924.

 

Les soubassements des murs extérieurs 
et  la partie basse du chœur, de style roman, 
de l’église actuelle   datent du XIIème siècle.

Le chœur de l’église actuelle
conserve  une custode ou armoire eucharistique de l’époque médiévale
 (en allemand Sakramentshäuschen), encastrée dans le mur côté gauche.

Cette niche servait à conserver les hosties consacrées.
Ce n’est qu’après le Concile de Trente (1545 - 1563) que,
dans églises catholiques, le tabernacle a été placé sur le maître-autel,
afin de développer, auprès des fidèles, l’adoration du Saint-Sacrement.

 

Ces vestiges nous rappellent que,  depuis  le Moyen-Âge,

l’église d’Ittenheim est un lieu de culte chrétien,
catholique, c’est-à-dire, puisque ‘’catholique’’ veut dire ‘’universel’’,
appelé à rassembler de façon universelle tous les êtres humains.

 

 

 

 

 

 

 

En  1147,    le village se dénommait  OUTENHEIM 

 

 

 

 

 

 

 

La  suite  du  Moyen-Âge …

 

 

 

 

 

 

 

En 1270,   le village prend le nom d’ UTENHEIM.

 

On ne sait quand ce nom s’est transformé en ITTENHEIM

 

 

 

 

 

 

 

En 1290, suite aux crues du Rhin, les chanoines quittent HONAU 
pour s’installer sur une autre île, près de RHINAU. 
Un siècle plus tard, les chanoines se sont établis 
dans l’église de Saint-Pierre-le-Vieux, à STRASBOURG.

 

 

 

 

 

 

 

Puis, les terres des bans d’ITTENHEIM et de HANDSCHUHEIM
sont devenues une possession de la famille noble
des BEGER de GEISPOLSHEIM.

 

 

 

 

 

 

 

A la fin du Moyen-Âge

sont construits la partie élevée du chœur et le clocher, de style gothique.

 

 

 

 

 

 

 

Au XIVème siècle, la patronne de l’église d’Ittenheim était sainte Brigitte.
Plus tard, le sanctuaire change  de  patron, ce qui est  fréquent en Alsace,
et est placé sous la protection  de  saint  Gall, disciple de saint Colomban,
fondateur d’un monastère en Suisse  (551-646).

 

 

 

 

 

 

 

Le  XVI ème  siècle

 

 

 

 

 

 

 

 


En 1507,
Jacques BEGER de BLEYBERG, au nom de sa pupille,
fille de Melchior BEGER de GEISPOLSHEIM,
vend les deux villages d’ ITTENHEIM et de HANDSCHUHEIM
à la ville de STRASBOURG.


ITTENHEIM  et HANDSCHUHEIM
ont relevé de la Seigneurie de STRASBOURG jusqu’en 1789.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1517 :  Martin LUTHER,  moine  augustin allemand,
             publie à Wittenberg en Saxe une déclaration en 95 points

 

1519    Charles Quint devient empereur d’Allemagne

 

1521 :  la Diète de Worms consomme la rupture entre LUTHER et l’Eglise.

 

1526 :  la Diète de Spire laisse à chaque prince le choix de sa religion.

 

1530 :  la Diète d’Augsbourg organise l’empire d’Allemagne 
             sur le plan religieux, selon le principe  cujus regio,  ejus religio :
             la confession qu’adopte le seigneur est celle de ses sujets.

 

 

 

 

 

 

 

1530 :  la ville de Strasbourg est devenue protestante.

             En application du principe cujus regio, ejus religio, 

             les habitants d’ ITTENHEIM et de HANDSCHUHHEIM,

             villages qui étaient depuis 1507 propriété de la ville de STRASBOURG,

            deviennent protestants.

 

 

 

 

 

 

 

Aux  XVIIème  et  XVIIIème siècles

 

 

 

 

 

 

 

1642 :       la chaire en bois ciselé et en marqueterie est installée.

 

 

 

 

 

 

 

En 1737,  la population du village ayant augmenté,

                  l’église s’avère trop exiguë.
                  La nef est rallongée de la moitié.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1783 :  la grande cloche sort de la fonderie Edel de Strasbourg.

Elle est décorée du crucifix entouré par sainte Marie et par l’apôtre Jean.

Peut-être les deux petites cloches ont-elles été fondues en même temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1793,   la paroisse achète l’orgue, devenu bien national,

du couvent sainte Marguerite (actuellement Ecole Nationale d’Administration) de Strasbourg.

Cet orgue a été construit en 1703 par André Silbermann.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au  XXème  siècle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1906, 

la commune confie l’orgue aux ‘’Gebrüder Link’’ de Giengen an der Brenz,

qui placent dans le buffet Silbermann leur Opus 443,

ôtent toute la tuyauterie de Silbermann.
Bref, il ne reste plus de l’orgue Silbermann que le buffet,
qui a été classé monument historique en 1977.

 

En 1907,  le clocher de l’église a été rehaussé d’une pointe,

                  Et la partie avant, qui comprend la porte d’entrée principale,

                  a été rajoutée.

 

1914 :  les deux petites cloches sont réquisitionnées

             pour être fondues et transformées en matériel de guerre.

 

Premier décembre 1929 :
inauguration des deux nouvelles cloches et de l’électrification de la sonnerie.

La cloche de taille moyenne porte l’inscription :
‘’ Friede sei mein Name ’’ (que la paix soit mon nom).

La petite cloche porte l’inscription :
’ Von der Zeit zur Ewigkeit ’’ (du temps présent à l’Eternité).

 

En  1962  l’intérieur de l’église a été rénové.

 

Le 21 juin 1964  s’est déroulée l’inauguration des deux nouveaux vitraux,  représentant le premier  la résurrection,
le second la Vierge Marie mettant Jésus au monde.

 

Selon l’ouvrage intitulé « ITTENHEIM –HANDSCHUHEIM,  deux clochers, une âme », publié en novembre 1986,

‘’le patron actuel d’Ittenheim est saint Gall, disciple de saint Colomban, fondateur d’un monastère en Suisse (551-646)’’.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire de HANDSCHUHEIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les informations ci-dessous sont extraites de l’ouvrage intitulé

« ITTENHEIM –HANDSCHUHEIM,  deux clochers, une âme »,

publié en novembre 1986, par les éditions COPRUR à STRASBOURG

 

 

 

 

 

 

 

 

Le village de HANDSCHUHEIM  apparaît pour la première fois

au temps de Charlemagne, dans un texte de 788, 

sous la dénomination de HANTSCOHASHAIM.

 

Dans un écrit de 803,  il est mentionné que l’abbaye de Fulda

possédait des biens à HANSCHOASHEIM.

 

En 1120, le village portait le nom de HANSEVESHEIM,

 

en 1147 celui de HANSCHUUESHEIM,

 

pour devenir finalement HANDSCHUHHEIM.

 

L’orthographe actuelle de HANDSCHUHEIM,  avec un seul H, date de 1921.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En 1147,
le couvent de Singelsberg détenait des propriétés à OUTENHEIM
  et à HANSCHUUESHEIM.

 

Vers 1120,
l’abbaye de Marmoutier possédait des terres à HANSEVESHEIM.

 

Au Moyen-Âge, les terres des bans d’ITTENHEIM et de HANDSCHUHEIM
sont devenues une possession de la famille noble
des BEGER de GEISPOLSHEIM.

Ce sont d’ailleurs les armoiries de Jacques BEGER de BLEYBERG
qui sont devenues les armes du villages de HANDSCHUHEIM.

 

En 1 507,
Jacques BEGER de BLEYBERG, au nom de sa pupille,
fille de Melchior BEGER de GEISPOLSHEIM,
vend les deux villages d’ ITTENHEIM et de HANDSCHUHEIM
à la ville de STRASBOURG.


ITTENHEIM  et HANDSCHUHEIM
ont relevé de la Seigneurie de STRASBOURG jusqu’en 1789.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 530 :  la ville de Strasbourg est devenue protestante.

             En application du principe cujus regio, ejus religio, 

             les habitants d’ ITTENHEIM et de HANDSCHUHHEIM,

             villages qui étaient depuis 1507 propriété de la ville de STRASBOURG,

            deviennent protestants.

 

Avant  la  Réforme,  saint  Georges  était  le  patron  de  la  paroisse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’église de HANDSCHUHHEIM a été entièrement reconstruite en 1740.

 

En 1847, la tribune est agrandie.

 

En 1925, la paroisse acquiert de nouvelles orgues, construites

                 par Stier et Mockers de SELTZ.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire de FURDENHEIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les informations qui suivent sont extraites
du livre « Le Patrimoine des communes du Bas-Rhin » (Editions Flohic)

 

La première mention  de FURDENHEIM  remonte à la fin du IXème  siècle,
quand  Charles-le-Gros  confirme  à  l’abbaye  de  Honau 
la  possession  de  terres  à  cet  endroit.

Le village appartient ensuite à diverses  familles  de la noblesse directe d’Empire, dont les Furdenheim.

 

La  Réforme  est  introduite  à  FURDENHEIM  en  1573.

 

Pendant le  siècle précédant la révolution,
le  village  appartient conjointement aux Reisseissen,
dont un membre est maire de Strasbourg de  1678 à 1707,
et  aux  Oberkirch.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’église

 

La  base  du  clocher  de  l’église  remonte  à  l’époque  romane,
et  son  rez-de-chaussée  est   couvert d’une  voûte  d’ogives.
A l’intérieur  est inscrite l’épitaphe de François  Reisseissen (1631-1710),
qui  fut à six reprises Ammeister, principal  magistrat de Strasbourg,
et eut, à ce  titre, l’honneur  d’accueillir Louis XIV  et le dauphin.

 

La nef actuelle est une salle plafonnée prolongée par un chœur polygonal.

Entre  1962  et  1969, 
l’église est  dotée  de vitraux  créés  par  le  maître verrier  Bischoff.

 

L’orgue,  dont les facteurs sont  Ferdinand et Xavier Stiehr,  de  SELTZ, 
date  de  1823.
L’instrument  a  été  modifié, 
mais  le buffet  en  chêne  date  de  l’époque  de  sa  fabrication.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à toute personne qui pourrait faire parvenir des informations documentées concernant l’histoire de FURDENHEIM

à  Pierre LUCAS, 7 rue des vergers, 67117 ITTENHEIM,

courriel : pierrejosiane.lucas@laposte.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire de QUATZENHEIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les informations qui suivent sont extraites
du livre « Le Patrimoine des communes du Bas-Rhin » (Editions Flohic)

 

Le site du village de QUATZENHEIM est  occupé de très longue date,
ce qu’atteste la découverte
d’un squelette de mammouth, de  fonds  de cabanes
et de  tombes  néolithiques, d’un  trésor de pièces romaines,
et, en 1957, de deux tombes mérovingiennes.

 

 

 

 

 

 

 

La  localité est dénommée  CHATENHEIM  (de  l’anthroponyme  CHATEN),

puis  en 1215  QWACZENHEIM,  et  QUACZENHEIM  en  1371.
 

 

 

 

 

 

 

Le  château des Mullenheim,  construit au début du XIVème siècle,

est détruit et démantelé en 1674
au cours des combats entre Turenne et les  impériaux.

 

 

 

 

 


L’église  primitive  de  QUATZENHEIM,
dotée d’un chœur gothique flamboyant du XVème siècle,
était l’ancienne  chapelle  du château.

Cette  église chrétienne, catholique,
est affectée au culte protestant luthérien en 1539,
lors de l’introduction de la Réforme à QUATZENHEIM par les Landsberg.

Cette église est  détruite  par la foudre  en 1729.
Les  seigneurs d’Oberkirch font alors construire l’édifice actuel,
dont le  clocher  de bois  est  recouvert  d’ardoises.

 

 

 

 

 


Le village possède un cimetière israélite dès la fin  du XVIIIème  siècle.
Ce cimetière comporte plus d’une  centaine de tombes, aux inscriptions  en hébreu. Celle de Moïse Moskeritz, soldat roumain enterré en 1919,
est particulièrement ouvragée.

Le  village  a en  effet  comporté  une  communauté  israélite  suffisante 
pour justifier  la  création  d’une synagogue en 1777.
Le  bâtiment en pierre,  situé  rue  des  Seigneurs,  a  été  rénové en 1843, et  est  resté en  service jusqu ‘en 1940,
date  à  laquelle  il  est  fermé  par  les  autorités  allemandes.
Après  la  guerre,  un  oratoire est  aménagé dans  le  bâtiment, 
qui  a échappé à la démolition.
L’oratoire  a  été  fermé  en  1980,  la  communauté  ne  comportant  plus suffisamment  d’hommes  pour  pouvoir  se  réunir.
Un  rideau de l’armoire sainte  et  un rouleau de la Torah sont conservés et exposés au musée de MARMOUTIER.
Les tables du décalogue, qui ornaient la porte d’entrée, sont conservées
à la Maison du Kochersberg à TRUCHTERSHEIM.

La  dernière épicerie juive a cessé son activité en  1988.

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à toute personne qui pourrait faire parvenir des informations documentées concernant l’histoire de QUATZENHEIM

à  Pierre LUCAS, 7 rue des vergers, 67117 ITTENHEIM,

courriel : pierrejosiane.lucas@laposte.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire de HURTIGHEIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les informations qui suivent sont extraites
du livre « Le Patrimoine des communes du Bas-Rhin » (Editions Flohic)

 

L’origine  du  nom  d’HURTIGHEIM  
provient  peut-être  du  mot  allemand Hirt,  gardien  de  troupeau,  berger,
et  du  suffixe  germanique  Heim,  demeure.

 

La  bande  dentelée  et  les deux  étoiles  à  huit  branches,  de couleur  or  qui  figurent  sur  le  blason, 
semblent  inspirées  des  armoiries de  la famille von  Bulach.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hurtigheim  est situé  sur le tracé rectiligne de la voie consulaire romaine
qui relie,  au début de notre ère, 
Argentoratum (Strasbourg)   à   Tres Taberenae (Saverne).

 

En  357,  l’armée  de  l’empereur  Julien l’Apostat  emprunte  cette  voie
avant de livrer  bataille contre les Alamans sur les champs de la Musau.

L’occupation  mérovingienne  est  attestée  par  plusieurs  tombes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En  778,  le  village  est  mentionné  sous  le  nom  de  HURENHEIM, 
qui  se  transforme  en  HIRTENCHEIM.

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous  l’Ancien  Régime,  le  village  appartient  en  indivision 
aux  comtes  de  Hanau-Lichtenberg,
à  la  famille  noble  des  Zorn (von Bulach et von Plobsheim)
et  à  l’évêque  de  Strasbourg.

En  dépit  de  l’opposition  du  grand  chapitre,
les  Zorn  introduisent  la  Réforme  dès  1541.

Le  premier  pasteur  luthérien,  Christoffel,  habitait  Strasbourg
et  prodiguait  des  soins  aux  malades  de  l’hôpital.
On  l’appelait  le « Blatterartz »  (médecin  de  la  petite  vérole).

 

 

 

 

 

 

 

En  1660,  HURTIGHEIM  partage  avec  STUTZHEIM  le  ban  d’un  village  disparu appelé BEROLSHEIM,  dont ne subsiste qu’un lieu-dit : Bertzenfeld.

 

 

 

 

 

 

 

Au  cours du  XIXème  siècle  se  sont  développées  de  grandes  fermes consacrées  à  la  culture  des  céréales,  du  houblon,  et accessoirement  des  légumes  vendus  sur  les  marchés  de  Strasbourg.

 

 

 

 

 

 

 

L’église  actuelle 
remplace  une  chapelle  Saint- Michel  qui  figure  sur  un  sceau  de 1288.
Le  clocher  remonte  au  Moyen-Âge, 
mais  ses  niveaux  supérieurs  ont  été remaniés.

La  nef  néo-classique,  qui  date  de  1864,  est  séparée  du  clocher.

Longtemps,  l’église de  HURTIGHEIM  a  été  un  lieu  de  pèlerinage,
qui  a  même  survécu  à  l’introduction  de  la  Réforme  protestante.
Les  paroissiens  et  les  pèlerins  des  villages environnants  viennent  jusque  vers  1866  ( 325  ans après  l’introduction  de  la Réforme )
offrir  des poules noires vivantes, de l’argent, des œufs  et des oignons 
et  demander  l’intercession  de  saint  Valentin  en  cas d’épilepsie 
ou  de convulsion  des  enfants. 
Une  statuette  en  bois  représente  saint  Valentin.

 

Dans  l’ancien  cimetière  qui  entoure  l’église,  sont  conservées 
des  stèles  caractéristiques  des monuments  funéraires  protestants 
des XVIIIème et XIXème siècles,  tant  par  leur  forme  (colonnes, stèles), que  par  leur  décor  symbolique  (mains  jointes,  anges,  arbres  de  vie  et de mort, roses, soleil, pavot, triangle de la Trinité  avec l’œil de Dieu).  La  porte  du  cimetière  a  gardé  son  encadrement  en  grès  de  1717.

 

 

 

 

 

 

 

Merci à toute personne qui pourrait faire parvenir des informations documentées concernant l’histoire de HURTIGHEIM

à  Pierre LUCAS, 7 rue des vergers, 67117 ITTENHEIM,

courriel : pierrejosiane.lucas@laposte.net