Paroisse de WIWERSHEIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La paroisse de WIWERSHEIM 

est placée sous le patronage de saint Cyriaque.

 

Cyriaque,   ou Quiriace,   vivait au 4ème siècle. 

 Il servait la messe de saint Maximin de Trèves
avec beaucoup de ferveur et de ponctualité.
Il servait aussi le saint évêque dans bien d'autres tâches
et c'est ainsi qu'il vécut la sainteté, dans la plus entière humilité.


Saint Cyriaque est fêté le 6 mars.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire  de  WIWERSHEIM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La localité est citée pour la première fois dans un écrit de l’an 782,

sous la dénomination Wiufriedeshaim,
qui contient le mot germanique Friede (la paix).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’année 1 459 est marquée par la fondation d’une chapelle
dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
Un certain Frère Jean (Henselin Gungesheim)
était alors le chapelain de ce lieu de culte.
Autour du sanctuaire se développa rapidement un pèlerinage
dont la notoriété dépassa les frontières de l’Alsace.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chapelle du pèlerinage fut démolie en 1 886
et remplacée par l’église actuelle
construite dans le style néo-gothique
avec réemploi des piliers, des arcs, de deux clés de voûte
et d’un vitrail du XVe siècle ;

la vénérable statue de la Vierge de douleurs (Pietà),
montrant le Christ mort sur les genoux de sa mère,
est exposée sur le maître-autel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La même année 1 886 fut aussi démolie l’église paroissiale
qui se trouvait sur le cimetière actuel.
Elle était dédiée à saint Cyriaque, diacre et martyr,
comme l’est d’ailleurs aussi l’église actuelle,
où est conservé un tableau représente le saint patron.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déjà avant la période révolutionnaire de 1 789,
la vie de la communauté villageoise était très réglementée.
Ainsi, en 1 769, le baron de Wangen, seigneur du lieu,
a fait publier un règlement de police qui imposait à ses sujets une vie disciplinée.
Il y était notamment prévu qu’aucun habitant du village
ne devait se trouver à l’auberge pendant la messe
ou les vêpres du dimanche et des jours de fête, sous peine d’amende.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme dans tout le Kochersberg,
l’agriculture était, et est encore, omniprésente.
L’emblème du laboureur est d’ailleurs gravé sur un portail du XVIIIe siècle ;
il s’agit du curoir ou grattoir (en alsacien Riddel),
outil utilisé par le laboureur pour nettoyer le soc de sa charrue.

 

 

 

 

 

 

 

Un autre symbole de la richesse agricole se trouve être
l’imposant silo à grains exploité par le Comptoir agricole de Hochfelden.
Construit en 1 935 à proximité de la station du tramway
afin d’éviter aux paysans du Kochersberg de trop longs déplacements
pour la livraison de leurs récoltes de céréales,
l’établissement permet actuellement le stockage à court terme
de 14.000 tonnes de maïs.

 

 

 

 

 

 

 

L’Histoire de France a touché WIWERSHEIM.

En 1811, pour célébrer la naissance du roi de Rome,

fils de Napoléon Ier et de l’impératrice Marie-Louise,

un banc-reposoir a été mis en place à la sortie du village.

Les voyageurs à pied et portant des fardeaux

pouvaient s’y reposer un instant avant de poursuivre leur chemin.

 

D’autre part, le 23 novembre 1944,

le général Leclerc a installé son quartier général à l’école de Wiwersheim,

d’où il a dirigé les opérations de la 2ème Division blindée

pour la libération de Strasbourg.